Le Jardin floral vise la pérennité financière

Fort d’un premier conseil d’administration élu récemment, le Jardin floral de La Pocatière vise la pérennité financière pour assurer le maintien de ses installations ouvertes au public gratuitement et le développement de ses projets futurs. Pour ce faire, les bénévoles désirent ouvrir davantage le Jardin sur la communauté en partageant leur expertise de diverses façons.

À plus d’une reprise, le Jardin floral aurait pu cesser d’exister au fil des ans. Pendant près de 25 ans, son fondateur, Denis Gendron, a tenu le site « à bout de bras », de rappeler la présidente du conseil d’administration, Chloé Gouveia. « Denis va continuer de s’impliquer, en plus de siéger sur le conseil d’administration, mais la coordination des activités et des projets du Jardin floral se feront désormais par Bruno Jacob », de préciser la présidente.

« Il faut améliorer la promotion et les communications du Jardin floral. Il faut aussi mieux faire connaître l’expertise horticole de nos bénévoles en s’ouvrant davantage sur la communauté. » – Chloé Gouveia

En 2016, alors que le Jardin floral se retrouvait une fois de plus à la croisée des chemins, l’embauche d’un agent de développement avait permis de déployer un plan triennal de modernisation des lieux. Toutefois, le financement demeurait la principale variable à maîtriser pour voir le tout se concrétiser, résumait à l’époque Denis Gendron. Trois ans plus tard, les choses n’ont pas vraiment changé, le financement demeure toujours le nerf de la guerre pour l’oasis florale pocatoise. « Nos principaux revenus viennent de la vente de plantes au printemps que nous faisons dans le local voisin de la SAQ à La Pocatière », indique-t-elle.

Toutefois, différentes animations réalisées l’été dernier au sein du jardin, en collaboration avec le Musée québécois de l’agriculture et de l’alimentation et Vrille Art actuel, seraient un filon que les bénévoles envisageraient de poursuivre pour générer des revenus supplémentaires à l’OBNL dans le futur. « Pour ça, il faut améliorer la promotion et les communications du Jardin floral. Il faut aussi mieux faire connaître l’expertise horticole de nos bénévoles en s’ouvrant davantage sur la communauté », d’ajouter Chloé Gouveia.

En ce sens, la présidente faisait mention d’ateliers actuellement offerts auprès des élèves de l’école Sacré-Cœur qui permettent de partager cette expertise souvent méconnue au sein même du milieu pocatois. « On a plein de projets de développement pour le Jardin floral. Si on réussit à diversifier nos sources de financements, ils seront peut-être en mesure de naître », conclut-elle.